Rio de Janeiro, 1983. Marisa, allaite le petit Alessandro dans une favela carioca. Toxicomane, elle assiste impuissante à l'enlèvement de son bébé, retiré de ses bras par le chef du trafic local, à cause d'une dette impayée. La mère ne récupérera jamais l'enfant qui sera désormais élevé par le dealer. Expulsée de la communauté, destituée de tout bien matériel ou lien affectif, il ne lui reste plus que le souvenir d'Alessandro. Marisa commence à fréquenter un des lieux de cultes religieux qui prolifèrent dans la périphérie de la ville - la seule consolation à une obsession qui ne la lâche pas et une blessure qui ne cicatrise pas : retrouver le fils perdu. Rio de Janeiro, 1993. De l'autre côte de la Baie de Guanabara, Sandro, dix ans, fils unique, voit sa mère, qui possède un petit snack, tuée par deux voleurs. Bien que recueilli chez sa tante, le garçon ne se sent pas bien et décide de s'enfuir...
Il n'y a pas encore de commentaires pour Rio, ligne 174. Soyez le premier pour que votre avis soit remarqué !